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INDEX
Chaque référence indique le titre d’une page située dans l’un des quatre chapitres de ce site, à savoir :
- PM. Penser avec les maîtres
- C. Conférences
- ET. Explications de textes
- N. Notions
ALIÉNATION
- Subir le résultat de sa propre action comme s’il venait d’une puissance étrangère (N. L’Individu)
- Spinoza : L’aliénation passionnelle (PM. Spinoza : Persévérer dans son être)
- Rousseau: Le contrat social, aliénation totale de tout à tous (ET. Rousseau: Le contrat social)
- Hegel: Dans l'histoire universelle, les passions humaines produisent le contraire de ce qu'elles visaient (ET. Hegel: La ruse de la raison)
- Marx : Le travail aliéné (N. Le Travail)
- Marx: L'aliénation religieuse, image fidèle d'un monde renversé (ET. Marx: L'opium du peuple)
ÂME
- Platon : Les fonctions de l’âme (ET. Platon : Au moins deux fonctions de l’âme)
- Platon: C'est l'immortalité de l'âme qui rend la connaissance possible (ET. Platon: La réminiscence)
- Aristote : L’âme est la forme d’un corps naturel ayant la vie en puissance (N. L’Animal)
- Augustin : Temps et distension de l’âme (PM. saint Augustin : Qu’est-ce que le temps? N. Le Temps)
- Augustin: La division de la volonté est un état maladif de l'âme (ET. saint Augustin: La volonté divisée)
- Descartes : L’âme, une chose qui pense (PM. Descartes : Le Malin Génie ; ET. Descartes : Deux usages du mot « substance » ; N. Le Corps)
- Descartes : Mon âme n’est pas la dimension spirituelle de mon être, elle est mon être (PM. Descartes : Le Malin Génie ; N. Le Corps)
- Descartes : Distinction et union de l’âme et du corps (PM. Descartes : Le Malin Génie ; N. Le Corps)
- Descartes : Dans la passion, l’action du corps sur l’âme est rapportée, non au corps, mais à l’âme elle-même (N. Les Passions)
- Ryle: La critique du dualisme cartésien (ET. Ryle: L'erreur de catégorie)
- Spinoza : Distinction et union de l’âme et du corps (N. Le Corps)
- Leibniz: L'âme d'un individu contient des restes de tout ce qui lui est arrivé et les marques de tout ce qui lui arrivera (ET. Leibniz: La substance individuelle)
- Hegel : L’âme et l’esprit (N. L’Habitude)
- Bergson : Le corps agrandi attend un supplément d’âme (N. Le Progrès)
AUTRUI
- Épictète : Ce qui est « propre à autrui » (ET. Épictète : Ce qui dépend de nous, ce qui n’en dépend pas)
- Rousseau: Le contrat social, machine à supprimer l'altérité (ET. Rousseau: Le contrat social)
- Kant : Impliquer ou ne pas impliquer autrui dans son jugement (PM. Kant : Le sens des limites ; ET. Kant : Le jugement de goût ; N. Le Jugement ; N. L’Objectivité)
- Kant: Pouvoir vouloir (ou non) que les autres en fassent autant (ET. Kant: Le type de la loi morale)
- Hegel: L'objet de mon désir est le désir d'autrui (PM. Hegel: Le désir de reconnaissance)
- Freud: Les actes psychiques qui se présentent en moi comme s'ils appartenaient à une autre personne sont en fait privés de conscience (ET. Freud: L'inférence de l'inconscient)
- Husserl : Affirmation et négation de l’expérience d’autrui (ET. Husserl : L’expérience d’autrui)
- Lévinas : L’absolument autre, c’est autrui (PM. Lévinas : Plus coupable que les autres ; N. La Distance ; N. La Responsabilité)
- Lévinas : Autrui est le seul être que je peux vouloir tuer (ET. Lévinas : Le meurtre d’autrui)
- Lacan : Si autrui est un autre moi, c’est parce que le moi est originellement autre (N. L’Imaginaire)
BEAU, BEAUTE
- Platon: C'est par le beau que les belles choses sont belles (ET. Platon: La participation)
- Plotin: La beauté sensible est le rayonnement de la beauté intelligible (ET. Plotin: La beauté de l'art)
- Kant: Pour décider si un objet est beau, on ne se laisse dicter son jugement par personne, et pourtant on revendique l'adhésion de chacun (ET. Kant: Le jugement de goût)
- Kant: Le beau se distingue à la fois de l'agréable et du bon (N. Le Jeu)
- Hegel: Le beau artistique est plus élevé que le beau naturel (C. L'esthétique de Hegel)
BIEN, BON, MEILLEUR (OU PIRE)
- Socrate : Le mal ne peut être voulu que s’il se donne pour un bien (N. Le Désir ; N. La Sagesse ; N. La Volonté)
- Platon : Le bien, c’est l’être lui-même (PM. Platon : Les ombres ; N. La Sagesse)
- Platon : L’Idée du bien, principe de compréhension intégrale du réel (PM. Platon : Les ombres ; N. La Dialectique)
- Platon, Leibniz : La raison suffisante est la raison du meilleur (PM. Platon : Les ombres ; PM. Leibniz : Pourquoi ainsi plutôt qu’autrement ? ET. Leibniz : Le meilleur des mondes ; N. La Cause finale)
- Aristote: La vertu est un juste milieu (ET. Aristote: Le juste milieu; N. La Mesure)
- Epicure: Tout bien et tout mal sont dans la sensation (PM. Epicure: la mort n'est rien pour nous ; ET. Epicure: Plaisir et bonheur)
- Sénèque : La notion de bien commun (ET. Sénèque : Le philosophe et l’homme d’État)
- Cicéron: La véritable consolation vient de la philosophie, de l'art de découvrir la vérité dans ce qui nous paraît être un mal ou un mal (ET. Cicéron: La consolation)
- Thomas d’Aquin : La tendance vers le bien (ET. saint Thomas : L’appétit)
- Descartes: La résolution est le meilleur des biens, l'irrésolution le pire des maux (ET. Descartes: La résolution)
- Descartes: Privilégier par principe le tout sur la partie est le seul moyen de savoir quand il convient au contraire de privilégier la partie sur le tout (ET. Descartes: Préférer le tout)
- Diderot: L'influence des sens sur l'appréciation du bien et du mal (ET. Diderot: La morale des aveugles)
- Hume: Distinguer le bien du mal n'est pas l'affaire de la raison, mais d'un certain sentiment (ET. Hume: Le jugement moral)
- Hume : La raison suffisante est plutôt la raison du pire que celle du meilleur (ET. Hume : Le pire des mondes ; N. La Cause finale)
- Kant : Rien ne peut être dit bon absolument, sinon la bonne volonté (N. Le Caractère)
- Kant : Le beau se distingue à la fois de l’agréable et du bon (N. Le Jeu)
- Hegel: Il n'y a de bien véritable que réel, effectif, inscrit dans l'ordre éthique de la communauté (C. La Phénoménologie de l'Esprit III: le plan de la Phénoménologie de l'Esprit)
- Nietzsche: L'évolution de l'adjectif "bon" (PM. Nietzsche: Petits agneaux et grands oiseaux de proie)
BONHEUR
- Platon : Seuls les plaisirs purs prennent part au bonheur (N. Le Plaisir)
- Aristote : L’homme trouve son bonheur dans le plaisir de la contemplation (PM. Aristote : La fatigue d’être ; N. Le Plaisir)
- Épicure : Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse (PM. Épicure : La mort n’est rien pour nous ; ET. Epicure: Plaisir et bonheur; N. Le Plaisir)
- Epictète: La condition du bonheur est de ne jamais confondre ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas (PM. Epictète: Bien jouer son rôle; ET. Epictète: Ce qui dépend de nous, ce qui n'en dépend pas)
- Pascal: Avec le divertissement, l'homme a trouvé le secret du bonheur, mais d'un bonheur qui n'est pas celui auquel il aspire (ET. Le divertissement; N. L'Ennui)
- Kant : Les impératifs pragmatiques du bonheur (N. La Technique)
- Schopenhauer : Notre bonheur ne peut être au mieux qu’un médiocre petit bonheur (PM. Schopenhauer : Métaphysique de l’amour ; N. L’Ennui)
- Marx: Nier la religion, ce bonheur illusoire du peuple, c'est exiger son bonheur réel (ET. Marx: L'opium du peuple)
- Freud : La civilisation est l’ennemie du bonheur (N. Le Plaisir)
- Alain : Il faut vouloir être heureux, et y mettre du sien (N. L’Ennui)
CAUSE, CAUSALITÉ
- Platon : Différence entre la cause véritable et les simples conditions (PM. Platon : Les ombres ; ET. Platon : La participation ; N. La Cause finale ; N. Le Monde)
- Aristote : La science est une connaissance par les causes (N. L’Ordre)
- Aristote : Les quatre causes (N. La Cause finale)
- Plotin: Toute cause créatrice est nécessairement supérieure à ce qu'elle crée (ET. Plotin: La beauté de l'art)
- Spinoza: La "cause finale" = baptiser "cause" ce qui est un effet (ET. Spinoza: La superstition)
- Hume : D’où vient notre idée d’une connexion nécessaire entre la cause et l’effet ? (PM. Hume : L’énigme des faits ; C. La critique de la métaphysique ; ET. Hume : Les miracles ; N. L’Expérience, N. L’Habitude)
- Kant : Le principe de causalité rend a priori l’expérience possible (PM. Kant : Le sens des limites ; C. La critique de la métaphysique ; C. Le temps chez Kant ; ET. Kant: Les jugements synthétiques a priori; N. L’Expérience ; N. L’Objectivité ; N. L’Ordre ; N. Le Temps ; N. La Vérité)
- Kant : Le schème de la causalité est la succession irréversible (C. Le temps chez Kant ; N. L’Intuition)
- Comte : La science consiste dans les lois, non dans les causes (ET. Comte : Positivisme et empirisme)
- Dieu, cause unique entre les causes (C. L'Athéisme)
- La notion de cause implique à la fois une condition et une loi (N. Le Hasard)
- Le récit historique passe de la cause à l’effet en faisant l’ellipse de la loi qui les relie (N. L’Histoire)
CONNAISSANCE, SAVOIR, SCIENCE
- Socrate : L’ignorance est un mal en ce qu’elle nous prive du désir de savoir (N. Le Désir ; N. L’Ignorance)
- Platon : La vertu consiste uniquement dans le savoir (PM. Platon : Les ombres)
- Platon : Connaître, c’est reconnaître (ET. Platon: La réminiscence; N. La Vérité)
- Platon : La science suprême est la dialectique (PM. Platon : Les ombres ; N. La Dialectique)
- Aristote : Toute science doit porter sur un genre déterminé (C. La métaphysique d’Aristote ; N. La Démonstration)
- Aristote : La science est une connaissance par les causes (N. L’Ordre)
- Aristote : Il n’y a de science que du nécessaire (N. La Technique)
- Aristote : Il n’y a de science que de l’universel (N. L’Individu)
- Aristote : Il n’y a pas de science de l’accident (N. La Probabilité)
- Descartes : Il n’y a qu’une seule science (N. La Démonstration ; N. La Sagesse)
- Descartes : Notre pouvoir de connaître et ses limites (ET. Descartes : La méthode ; N. La Sagesse)
- Descartes: La théorie de la substance n'obéit pas aux prescriptions du langage, mais aux exigences de la connaissance (ET. Descartes: Deux usages du mot "substance")
- Pascal: L'asymétrie entre la reconnaissance du vrai et celle du faux sauve la possibilité de la connaissance (ET. Pascal: La règle de méthode)
- Spinoza : Seule la connaissance nous libère (PM. Spinoza : Persévérer dans son être ; ET: Spinoza: La superstition; N. Le Désir)
- Kant: Ce qui rend la connaissance possible (ET. Kant: Les jugements synthétiques a priori)
- Kant : Notre pouvoir de connaître et ses limites (PM. Kant : Le sens des limites)
- Kant : Étant « finie », la connaissance humaine doit être composée de deux éléments (PM. Kant : Le sens des limites ; N. L’Intuition)
- Kant : Connaissance par concepts et connaissance par construction de concepts (N. La Démonstration)
- Hegel : La prétention au savoir immédiat (C. La Phénoménologie de l’Esprit I : Le chapitre sur la certitude sensible)
- Hegel: Le valet de chambre de la moralité est celui qui connaît l'intérieur (ET. Hegel: Le héros et son valet de chambre)
- Comte : La science consiste dans les lois, non dans les causes (ET. Comte : Positivisme et empirisme)
- Marx : La science économique est une science de fétiches (ET. Marx : Le fétichisme de la marchandise)
- Alain : La science doit expliquer l’inconnu par le connu (N. L’Inconnu)
- Wittgenstein: Ce qui peut se dire se réduit aux propositions des sciences (ET. Wittgenstein: Ce qui se dit et ce qui se montre)
- Bachelard : Les obstacles à la connaissance viennent de la connaissance elle-même (ET. Bachelard : L’expérience, sa réussite, son échec ; N. L’Imaginaire ; N. L’Objectivité ; N. Le Progrès)
- Bachelard: La philosophie instruite par la science (ET. Bachelard: La substance sans accident)
- Popper : La valeur d’une théorie scientifique tient à sa falsifiabilité (PM. Popper : L’erreur est humaine ; ET. Popper : En quel sens les sciences parlent-elles de nos expériences ? N. L’Expérience)
- Popper : La science ne peut se passer de décisions méthodologiques (N. La Méthode)
- Popper : La science explique le connu par l’inconnu (C. L'Athéisme; N. L’Inconnu)
- Popper : Science et pseudoscience (C. Popper et la psychanalyse)
- Goodman: Inférence déductive et inférence inductive (ET. Goodman: L'énigme de l'induction)
- Le déterminisme universel rendrait en fait la science impossible (N. Le Hasard)
- Sciences de la nature et sciences historiques ne correspondent pas à un partage de l’univers, mais à deux façons opposées d’en parler (N. L’Histoire)
- La science est-elle devenue technoscience ? (N. La Technique)
- Le progrès de la connaissance est également, en un sens, le progrès de l'ignorance humaine (C. L'Athéisme)
CONSCIENCE, INCONSCIENT
- Kant: L'omission est un péché dès lors qu'on est conscient de la loi morale (ET. Kant: Péché d'action et d'omission)
- Hegel : La conscience comme scission : l’absolu est cherché dans l’objet (C. La Phénoménologie de l’Esprit III : Le plan de la Phénoménologie de l’Esprit)
- Hegel : La science de l’expérience de la conscience (C. La Phénoménologie de l’Esprit II La place de la Phénoménologie de l’Esprit dans le Système de la Science)
- Hegel : L’histoire universelle est le progrès dans la conscience de la liberté (N. L’Histoire)
- Hegel : Nos habitudes réalisent ce que nous voulons, mais de façon inconsciente (N. L’Habitude)
- Spinoza: Nous naissons conscients de nos désirs mais ignorants des causes (ET. Spinoza: La superstition)
- Freud : Les lacunes de la conscience justifient l’hypothèse de l’inconscient psychique (PM. Freud : Les lacunes de la conscience)
- Freud : Non pas seconde conscience, mais inconscient psychique (ET. Freud : L’inférence de l’inconscient)
- Husserl : Toute conscience est conscience « de » quelque chose (PM. Husserl : Entre parenthèses ; ET. Husserl: L'intentionnalité; N. L’Imaginaire)
- Sartre : Signification ontologique de l’intentionnalité de la conscience (C. La preuve ontologique)
- Sartre : L’image n’est rien de plus que la conscience qu’on en a (N. L’Imaginaire)
CONSCIENCE DE SOI
- Malebranche : La conscience de soi-même ne donne aucune connaissance de soi-même (PM. Malebranche : Étranger dans son propre pays)
- Hegel : Certitude et vérité de la conscience de soi (PM. Hegel : Le désir de reconnaissance ; C. La Phénoménologie de l’Esprit III : Le plan de la Phénoménologie de l’Esprit ; N. Le Désir)
- Hegel : Conscience de soi humaine et sentiment de soi animal (PM. Hegel : Le désir de reconnaissance ; N. L’Animal)
- Marx: La religion, conscience de soi de l'homme aliéné (ET. Marx: L'opium du peuple)
CONTRADICTION, PRINCIPE DE CONTRADICTION
- Socrate : L’impossibilité de vouloir le mal se ramène à une contradiction (N. La Volonté)
- Platon : Formulation du principe de contradiction (ET. Platon : Au moins deux fonctions dans l’âme)
- Platon : La contradiction est féconde parce qu’elle est interdite (PM. Platon : Les ombres ; ET. Platon : La participation ; N. La Dialectique)
- Saint Anselme: Il n'y a pas la moindre contradiction à ce que le tout-puissant ne puisse ni être corrompu, ni mentir, ni faire que le vrai soit faux, etc (ET. Saint Anselme: Ce que le tout-puissant ne peut pas faire)
- Leibniz : Le principe de contradiction ne donne pas la raison suffisante (PM. Leibniz : Pourquoi ainsi plutôt qu’autrement ? N. La Raison)
- Pascal: La contradiction, marque indiscutable de la fausseté (ET. Pascal: La règle de méthode)
- Kant: La distinction entre contradiction et opposition réelle (ET. Kant: Péché d'action et d'omission)
- Kant : C’est une certaine contradiction qui définit le mal moral (N. Le Mal ; N. La Raison)
- Hegel : La contradiction est féconde parce qu’elle est inévitable (PM. Hegel : Le désir de reconnaissance ; N. La Dialectique)
- Hegel:Toute action unit deux contraires, le singulier et l'universel (ET. Hegel: Le héros et son valet de chambre)
- Schopenhauer : Rôle abusif du principe de contradiction en géométrie (ET. Schopenhauer : La démonstration euclidienne ; N. La Démonstration)
- Marx : La contradiction interne du capitalisme (PM. Marx : Question de vie ou de mort ; C. Exemples, théorie et histoire chez Marx; N. La Dialectique)
CONTRAT OU PACTE SOCIAL
- Pacte de soumission et pacte d’association (N. L’État)
-Machiavel: Le peuple ne désire rien qui puisse faire l'objet d'un contrat (PM. Machiavel: Le désir de ne pas être commandé)
- Le contrat social selon Hobbes (PM. Hobbes : Le pouvoir absolu ; ET. Hobbes : Droit de nature, loi de nature, état de nature ; ET. Hobbes : Royauté et tyrannie ; N. La Souveraineté)
- Le contrat social selon Locke (PM. Locke : Le propriétaire ; ET. Locke : État de nature et société politique)
- Le contrat social selon Rousseau (PM. Rousseau : Le droit du plus fort ; N. La Souveraineté; ET. Rousseau: Le contrat social)
- Hegel : Le contrat n’a pas les vertus politiques que Hobbes, Locke et Rousseau ont cru découvrir en lui (N. L’État)
DEVOIR
- Stoïcisme : Tu dois, donc tu peux (ET. Marc-Aurèle : On peut toujours ce qu’on doit)
- Descartes: L'obligation d'éviter en toutes circonstances l'irrésolution (ET. Descartes: La résolution)
- Pascal: Il faut parier, c'est à la fois une nécessité et un devoir (ET. Pascal: Le pari)
- Kant : Agir par devoir ou agir conformément à son devoir (N. Le Caractère ; N. Le Droit)
- Kant : Tu dois, donc tu peux ( C. Kant : Sur un prétendu droit de mentir ; N. La Liberté ; N. Le Possible ; N. La Raison)
- Kant : Nous avons le devoir, non seulement de progresser, mais de nous croire capables de progresser (C. La foi chez Kant ; N. Le Progrès)
- Fichte: Nous avons le devoir de croire en la réalité du monde (ET. Fichte: Notre croyance en la réalité du monde)
-Hegel: Nécessité naturelle et devoir éthique (ET. Hegel: Le droit de la guerre)
- Hegel: Le mobile des actions adéquates au devoir n'est pas l'adéquation au devoir (ET. Hegel: Le héros et son valet de chambre)
- Comte : Il faut substituer la notion de devoir à celle de droit (N. Le Droit ; N. Le Progrès)
- Jonas : Notre devoir envers les générations futures (C. Le principe de précaution ; N. La Responsabilité ; N. La Technique)
- Jonas : Tu peux, donc tu dois (N. La Responsabilité)
- Lévinas: Du seul fait qu'il me regarde, autrui m'adresse un commandement (ET. Lévinas: Le meurtre d'autrui)
DOUTE
- Scepticisme : Un doute harmonieux, garantissant la paix de l’âme (N. Le Phénomène)
- Descartes : Le doute radical permet d’isoler une première certitude (PM. Descartes : Le Malin Génie ; ET. Descartes: "Je suis, j'existe"; N. L’Autorité ; N. Le Corps)
- Descartes : La même sagesse justifie à la fois le doute et l’absence d’hésitation (N. La Sagesse)
- Descartes: Suivre les opinions douteuses comme si elles étaient certaines (ET. Descartes: La résolution)
- Le « doute sceptique » de Hume et sa « solution sceptique » (PM. Hume : L’énigme des faits)
- Fichte: Seule la conscience de nos devoirs permet de surmonter le doute sur l'existence du monde (ET. Fichte: Notre croyance en la réalité du monde)
- Kierkegaard : La véritable foi consiste, non à ne pas douter, mais à surmonter le doute (PM. Kierkegaard : Abraham)
- Renouvier : Un fou ne doute jamais (N. La Folie)
- Husserl : La possibilité de douter du monde fait paraître la réalité spécifique du monde (PM. Husserl : Entre parenthèses ; ET. Husserl: L'intentionnalité; N. Le Phénomène)
ESSENCE
- L’existence est extérieure à l’essence (C. La preuve ontologique ; N. L’Existence)
- Descartes : Seule l’étendue constitue l’essence des corps (PM. Descartes : Le Malin Génie ; ET. Descartes : Deux usages du mot « substance » ; N. L’Espace)
- Pascal : Critique de la prétention de définir l’essence (ET. Pascal : Définition et proposition)
- Spinoza : L’essence d’un être ne peut contenir la négation de cet être (PM. Spinoza : Persévérer dans son être ; ET. Spinoza : La privation ; N. Le Suicide)
- Locke : A quoi reconnaît-on une différence « essentielle » ? (ET. Locke : Noms et espèces)
- Hegel: Le "fini" a son essence hors de lui (ET. Hegel: Le droit de la guerre)
- Husserl : La phénoménologie comme intuition des essences (PM. Husserl : Entre parenthèses ; N. Le Phénomène)
- Bergson: C'est par essence que le temps est non-mesurable (ET. Bergson: La durée pure)
- Heidegger : L’essence de l’homme est d’exister (PM. Heidegger : Le Souci ; N. L’Existence ; ET. Heidegger: l'être vers la mort)
- Sartre : L’image est pauvre « par essence » (N. L’Imaginaire)
ÊTRE
- Platon, Aristote : « Être » veut dire « être quelque chose », avoir un nom et mériter ce nom (PM. Platon : Les ombres ; PM. Aristote : La fatigue d’être ; C. La métaphysique d’Aristote ; ET. Platon : La participation ; N. La Forme ; N. Le Travail)
- Platon : Le bien, c’est l’être lui-même (PM. Platon : Les ombres ; N. La Sagesse)
- Aristote : « Être en acte » et « être en puissance » (PM. Aristote : La fatigue d’être ; C. La métaphysique d’Aristote ; C. L’esthétique de Hegel ; ET. Aristote : Acte et mouvement ; ET. Aristote : Les futurs contingents ; N. L’Animal ; N. La Contingence ; N. La Forme ; N. L’individu ; N. Le Plaisir)
- Epicure: Il n'y a que de l'être et du non-être, des atomes et du vide (ET. Epicure: Rien d'autre que des atomes et du vide)
- Machiavel: En politique, l'alternative n'est pas entre être et paraître: il n'y a que du paraître (ET. Machiavel: La libéralité du Prince)
- Montaigne : Peindre l’être est impossible (N. Le Vertige)
- Spinoza : Toute chose s’efforce de persévérer, non dans « l’être », mais dans « son » être (PM. Spinoza : Persévérer dans son être ; N. Le Désir ; N. Le Suicide)
- Leibniz : Un « être », c’est « un » être (ET. Leibniz: La substance individuelle; N. L’Individu)
- Berkeley: Être, c'est être perçu (PM. Berkeley: Où est l'extravagance?)
- Kant : Ce qui donne son sens à la copule « est » (N. Le Jugement; ET. Kant: Les jugements synthétiques a priori)
- Hegel : L’être et le néant sont la même chose (C. L’esthétique de Hegel ; N. La Dialectique)
- Bergson : La plénitude de l’être et sa méconnaissance (PM. Bergson : L’idée de néant ; ET. Bergson : Le possible et le réel; N. L'angoisse)
- Heidegger : Le Dasein (PM. Heidegger : Le Souci ; ET. Heidegger : La vérité; ET. Heidegger: L'être vers la mort; N. L'angoisse)
- Heidegger : La différence entre l’être et l’étant (PM. Heidegger : Le Souci ; ET. Heidegger : Le temps, critère ontologique ; ET. Heidegger : La vérité ; N. L’Angoisse ; N. La Technique ; N. La Vérité)
- Heidegger: Le dévoilement de l'étant à l'époque de la technique (ET. Heidegger: La technique moderne)
- Heidegger : L’oubli de l’être (PM. Heidegger : Le Souci ; N. L'angoisse; N. Le Jugement)
- Sartre : L’être-en-soi et l’être-pour-soi (PM. Sartre : Lire et écrire ; C. La preuve ontologique)
- Sartre : L’homme n’est pas, il a à être (N. La Liberté; ET. Sartre: La mauvaise foi)
- Sartre : L’illusion de la plénitude de l’être (ET. Sartre : La négation)
EXTÉRIORITÉ
- Descartes: Trouver dans des idées qui sont en moi une raison invincible d'affirmer l'existence de leurs objets hors de moi (ET. Descartes: L'existence des choses matérielles)
- Leibniz: Rejeter systématiquement l'interaction au profit de l'inhérence (ET. Leibniz: La substance individuelle)
- Kant : Nous sommes toujours déjà ouverts à l’extériorité (PM. Kant : Le sens des limites ; C. Le temps chez Kant ; N. La Distance ; N. L’Espace)
- Husserl : La conscience n’a pas d’intérieur et n’a pas non plus d’extérieur (PM. Husserl : Entre parenthèses)
- Husserl : Différence entre l’apprésentation d’autrui et celle du monde extérieur (ET. Husserl : L’expérience d’autrui)
- Wittgenstein: Il est impossible de se situer en dehors de la logique, c'est-à-dire en dehors du monde (ET. Wittgenstein: Ce qui se dit et ce qui se montre)
- Lévinas : La véritable extériorité n’est pas celle de l’objet, c’est celle d’autrui (PM. Lévinas : Plus coupable que les autres ; ET. Lévinas: Le meurtre d'autrui; N. La Distance)
FATALISME
- Différence entre fatalisme et déterminisme (N. Le Hasard)
- Le fatalisme logique des Mégariques (N. La Contingence ; N. Le Possible)
- Aristote : Critique du fatalisme logique (ET. Aristote : Les futurs contingents ; N. La Contingence ; N. Le Possible)
- Epictète: Si nous croyons à tort que dépendent de nous les choses qui n'en dépendent pas, elles nous apparaissent comme une fatalité hostile (PM. Epictète: Bien jouer son rôle; ET. Epictète: Ce qui dépend de nous, ce qui n'en dépend pas)
- Leibniz : La notion de monde possible permet-elle vraiment d’échapper au fatalisme ? (PM. Leibniz : Pourquoi ainsi plutôt qu’autrement ? N. Le Possible)
- Sartre : Le monde imaginaire est un monde fatal (N. L’Imaginaire)
IDÉE
- Platon : L’Idée (ou la Forme) d’une chose quelconque (PM. Platon : Les ombres ; N. La Forme ; N. Le Mal)
- Descartes : Idées claires et distinctes, obscures et confuses (PM. Descartes : Le Malin Génie ; N. L’Autorité)
- Descartes : Trouver en moi une idée dont je ne suis pas la cause (PM. Descartes : Le Malin Génie; ET. Descartes: "Je suis, j'existe"; Descartes : L’existence des choses matérielles ; N. L’Autorité ; N. La Méthode)
- Spinoza : Avoir l’idée d’une chose, c’est affirmer l’existence de cette chose (N. Le Jugement)
- Spinoza : Une vraie idée est forcément une idée vraie (PM. Spinoza : Persévérer dans son être ; ET. Spinoza : L’idée, l’image, le mot ; N. La Démonstration ; N. La Méthode ; N. La Vérité)
- Spinoza: La fonction représentative de l'idée risque d'occulter sa différence fondamentale avec l'image (ET. Spinoza: L'idée, l'image, le mot)
- Malebranche : Le réalisme de l’Idée (PM. Malebranche : Étranger dans son propre pays)
- Leibniz : Il ne suffit pas de penser à quelque chose pour en avoir l’idée (N. La Forme)
- Berkeley : Critique des prétendues « idées générales abstraites » (PM. Berkeley : Où est l’extravagance ? C. Berkeley et les mathématiques ; ET. Berkeley : L’abstraction opératoire ; ET. Berkeley : Signes et choses signifiées ; N. La Distance ; N. La Matière)
- Hume : Distinction entre « l’idée » et « l’impression » (N. Les Passions)
- Hume: La raison n'a affaire qu'aux idées et à leurs relations (ET. Hume: Le jugement moral)
- Kant : Les trois Idées de la raison (PM. Kant : Le sens des limites ; C. La critique de la métaphysique ; N. La Raison)
- Marx: Critique de l'idéalisme, de la croyance en une vie propre des idées (ET. Marx: L'opium du peuple)
- Bergson: La préexistence sous forme d'idée est une absurdité (ET. Bergson: Le possible et le réel)
- Alain : L'idée n'a pas à être vraie (PM. Alain : L’éveil ; ET. Alain : Idée générale et idée universelle ; N. L’Inconnu)
- Alain : Nos premières idées sont des idées sociales (N. L’Enfance)
- Comment détruire certaines idées sans détruire les porteurs de ces idées ? (N. La Violence)
JUSTICE, INJUSTICE
- Socrate : Subir l’injustice vaut mieux que commettre l’injustice (PM. Platon : Les ombres ; N. Le Mal ; N. Le Monde ; N. La Rhétorique)
- Platon : Une cité est juste quand elle est bien la cité qu’elle doit être (PM. Platon : Les ombres ; N. La Sagesse)
- Platon : Même les injustes ont besoin de justice entre eux (PM. Platon : Les ombres ; N. Le Mal)
- Platon : Personne n’ose s’avouer incompétent sur le juste et l’injuste (N. La Rhétorique)
- Aristote: La vertu est un juste milieu (ET. Aristote: Le juste milieu; N. La Mesure)
- Aristote : La fonction du juge est de partager (N. Le Droit)
- Aristote : La justice comme égalité proportionnelle (ET. Aristote : La justice des échanges)
- Aristote: Bien distinguer l'ignorance qui engendre l'injustice et celle qui excuse (ET. Aristote: Agir en état d'ignorance)
- Pascal : L’injustice, inversion scandaleuse du partage (PM. Pascal : Faute de mieux ; ET. Pascal : Définition et proposition ; N. L’Autorité ; N. La Violence)
- Pascal : Il est bon que les hommes prennent pour une justice renforcée ce qui n’est qu’une justification de la force (PM. Pascal : Faute de mieux; N. L’Imaginaire)
- Spinoza: Le comble de la superstition : croire que le cours du monde réalise une justice parfaite qui nous échappe (ET. Spinoza: La superstition)
- Locke: Le droit de faire justice soi-même (ET. Locke: Etat de nature et société politique)
- Leibniz: Justice vindicative et justice corrective (ET. Leibniz: Liberté humaine et justice divine)
- Rousseau : Toute loi est forcément juste dès lors qu’elle est bien une loi (PM. Rousseau : Le droit du plus fort ; N. La Loi; ET. Rousseau: Le contrat social)
- Hume : Le lien oblique entre l’action juste et l’intérêt public (N. La Loi)
- Hegel : La loi du talion répond à l’exigence de justice (ET. Hegel : La loi du talion ; N. Le Châtiment)
- Hegel: La guerre est juste (ET. Hegel: Le droit de la guerre)
- Schopenhauer : L’injustice n’est pas la négation de la justice, mais une notion primitive et positive (N. Le Châtiment)
- Schopenhauer : Justice temporelle et justice éternelle (N. Le Châtiment)
- Lévinas : Ma condition d’otage d’autrui est-elle compatible avec l’exigence de justice ? (PM. Lévinas : Plus coupable que les autres ; N. La Distance ; N. La Responsabilité)
MORT
- Épicure : La mort est la non-rencontre par excellence (PM. Épicure : La mort n’est rien pour nous ; N. La Douleur)
- Hobbes: L'angoisse de la mort violente est à la racine de toutes les institutions politiques (PM. Hobbes: Le pouvoir absolu)
- Spinoza : Nul n’est « mortel » au sens propre du terme (PM. Spinoza : Persévérer dans son être ; N. Le Suicide)
- Hegel : La mort est une preuve qui détruit ce qu’elle est censée prouver (PM. Hegel : Le désir de reconnaissance ; C. La Phénoménologie de l’Esprit III Le plan de la Phénoménologie de l’Esprit)
- Hegel: La nécessité de mourir chez l'animal et chez l'homme (ET. Hegel: Le droit de la guerre)
- Hegel : La mort de l’art (C. L’esthétique de Hegel ; N. L’Art)
- Marx: Le capitalisme pose une question de vie ou de mort (PM. Marx: Question de vie ou de mort; C. Exemples, théorie et histoire chez Marx)
- Nietzsche: La mort de Dieu et son sens (PM. Nietzsche: Petits agneaux et grands oiseaux de proie)
- Heidegger : L’être-pour-la-mort (PM. Heidegger : Le souci ; ET. Heidegger: L'être vers la mort; N. Le Temps)
- Popper : L’animal paie son erreur de sa mort (PM. Popper : L’erreur est humaine ; N. L’Animal ; N. La Violence)
- Le lien étroit entre la mort et l’individualité (N. L’Individu)
- Se donner la mort, est-ce une action ? (N. Le Suicide)
NATURE, NATUREL
- Les Sophistes : Ce qui est vrai selon la nature et ce qui est vrai selon la loi (N. La Rhétorique)
- Aristote : L’art imite la nature (PM. Aristote : La fatigue d’être ; C. L’esthétique de Hegel ; N. L’Art ; N. L’Imitation)
- Les Stoïciens : Vivre conformément à la nature (PM. Épictète : Bien jouer son rôle ; C. La Providence chez les Stoïciens ; N. Les Passions ; N. Le Suicide)
- Epicure: Les désirs naturels et les désirs vains (ET. Epicure: Plaisir et bonheur)
- Montaigne : La nature n’est pas injuste (ET. Montaigne : L’homme et les animaux)
- Hobbes : Droit de nature et loi de nature (PM. Hobbes : Le pouvoir absolu ; ET. Hobbes : Droit de nature, loi de nature, état de nature, N. Le Droit ; N. La Souveraineté)
- Hobbes : L’état de nature, état de guerre de tous contre tous (PM. Hobbes : Le pouvoir absolu ; N. Le Droit ; N. La Paix)
- Pascal: Nous ne connaissons naturellement que le mensonge (ET. Pascal: La règle de méthode)
- Spinoza : Dieu ou la Nature (PM. Spinoza : Persévérer dans son être)
- Malebranche : La nature corrige en nous une illusion par une contre-illusion (ET. Malebranche : Les jugements naturels)
- Locke : L’état de nature est déjà un état politique (PM. Locke : Le propriétaire ; ET. Locke : État de nature et société politique)
- Locke: Le nominalisme qui vaut pour les objets artificiels doit valoir également pour les êtres naturels (ET. Locke: Noms et espèces)
- Rousseau : Rien dans l’état de nature n’incite à en sortir (PM. Rousseau : Le droit du plus fort ; ET. Rousseau : Les deux dépendances ; ET. Rousseau : Entendement et passions ; ET. Rousseau: Le contrat social; N. L’enfance)
- Kant : L’entendement ne puise pas ses lois dans la nature, mais les lui prescrit (PM. Kant : Le sens des limites ; ET. Kant: Les jugements synthétiques a priori; N. L’Ordre)
- Kant : Loi de la nature et loi morale (ET. Kant : Le « type » de la loi morale)
- Hegel : C’est à bon droit qu’on nomme l’habitude une seconde nature (N. L’Habitude)
- Hegel: La nature et le droit (ET. Hegel: Le droit de la guerre)
- Husserl : Attitude naturelle et attitude philosophique (PM. Husserl : Entre parenthèses)
- Heidegger: La nature mise en demeure de livrer son énergie (ET. Heidegger: La technique moderne)
- Carnap: L'usage familier de la langue naturelle fait oublier que les mots ne sont pas des signes naturels des choses (ET. Carnap: Le langage quantitatif)
- L’outil, prolongement de la nature (N. La Technique)
- La machine est-elle un modèle pour comprendre l’être naturel ? (N. La Machine)
- Droit naturel et droit positif (N. Le Droit)
- Avec la technique nucléaire, l'irréversibilité humaine s'introduit au coeur de la nature (C. Le principe de précaution)
NÉCESSITÉ
- Platon : Les lois sont nécessaires faute de mieux (ET. Platon : La nécessité des lois)
- Aristote : Monde de la nécessité et monde de la contingence (PM. Aristote : La fatigue d’être ; ET. Aristote : Les futurs contingents ; N. La Contingence ; N. La Probabilité)
- Aristote : Il n’y a de science que du nécessaire (N. La Technique)
- Aristote : Le monde de la nécessité se prête à la science, mais ne donne pas prise à la délibération (N. La Sagesse)
- Aristote : La nécessité logique d’une disjonction n’implique pas la disjonction réelle des nécessités (ET. Aristote : Les futurs contingents ; N. La Contingence ; N. Le Possible)
- Epicure: Les désirs nécessaires et les désirs vains (ET. Epicure: Plaisir et bonheur)
- Descartes: La proposition "Je suis, j'existe" est nécessairement vraie (ET. Descartes: "Je suis, j'existe")
- Pascal: Il est nécessaire de parier pour ou contre Dieu (ET, Pascal, Le pari)
- Leibniz : La notion de nécessité morale (N. La Contingence)
- Leibniz: La distinction entre nécessité et détermination certaine (ET. Leibniz: Liberté humaine et justice divine)
- Hume : D’où vient l’idée d’une connexion nécessaire entre la cause et l’effet ? (PM. Hume : L’énigme des faits ; C. La critique de la métaphysique ; ET. Hume : Les miracles ; N. L’Expérience ; N. L’Habitude)
- Kant : N’arrive objectivement que ce qui arrive nécessairement (PM. Kant : Le sens des limites ; C. La critique de la métaphysique ; C. Le temps chez Kant ; ET. Kant: Les jugements synthétiques a priori; N. L’Expérience ; N. L’Objectivité ; N. L’Ordre ; N. Le Temps ; N. La Vérité)
- Hegel: La nécessité est l'essence de la contingence (ET. Hegel: Le droit de la guerre; N. La Contingence)
- Marx: Dans le mode de production capitaliste, il est à la fois nécessaire de limiter la journée de travail et nécessaire de ne pas la limiter (PM. Marx: Question de vie ou de mort; C. Exemples, théorie et histoire chez Marx)
- Kierkegaard : Le passé n’est pas plus nécessaire que le futur (ET. Kierkegaard : Ce qui « arrive »)
- Sartre : La nécessité nous délivre de l’angoisse (N. Le Vertige)
- La contingence du monde prouve-t-elle l’existence nécessaire de Dieu ? (C. La preuve ontologique ; N. La Contingence ; N. La Raison)
- Différence entre loi-nécessité et loi-obligation (N. La Loi)
- Au lieu d’être marquée par la contingence, la prétendue histoire universelle serait marquée par la nécessité (N. L’Histoire)
PRINCIPE
- Faire ce qu’on fait « par principe » (C. Le principe de précaution)
- Montesquieu : Nature et principe de chaque régime politique (ET. Montesquieu : Honneur et monarchie)
- Leibniz : Les deux grands principes de nos raisonnements (PM. Leibniz : Pourquoi ainsi plutôt qu’autrement ? ET. Leibniz: La substance individuelle; N. La Raison)
- Pascal: La divisibilité infinie de l'espace, principe de la géométrie (ET. Pascal: La règle de méthode)
- Kant : La raison en tant qu’instrument et en tant que principe (N. La Raison ; N. La Volonté)
- Kant : Opposition entre principe constitutif et principe régulateur (N. La Dialectique ; N. La Raison)
- Freud : Principe de plaisir et principe de réalité (PM. Freud : Les lacunes de la conscience ; N. Le Plaisir)
- Husserl : Le « principe des principes » de la phénoménologie (N. Le Phénomène)
RÉALITÉ, RÉEL
- Platon : Les prétendues causes matérielles n’expliquent que le possible : elles laissent échapper la réalité (PM. Platon : Les ombres ; N. La Cause finale ; N. Le Monde)
- Leibniz: Puisqu'il n'y a qu'un seul monde réel, ce monde doit être le meilleur possible (ET. Leibniz: Le meilleur des mondes)
- Fichte: D'où vient notre croyance en la réalité du monde? (ET. Fichte: Notre croyance en la réalité du monde)
- Hegel : L’État est la réalité de l’Idée morale (N. L’État)
- Bergson : Le possible n’est pas moins, mais plus que le réel (ET. Bergson : Le possible et le réel ; N. Le Possible)
- Husserl : La donation par esquisses est ce qui fait la réalité même du réel (PM. Husserl : Entre parenthèses ; N. Le Phénomène)
- Husserl, Sartre : La perception vise son objet comme réel, l’imagination le vise comme irréel (PM. Husserl : Entre parenthèses ; ET. Husserl: L'intentionnalité; N. L’Imaginaire)
- Freud : Principe de plaisir et principe de réalité (PM. Freud : Les lacunes de la conscience ; N. Le Plaisir)
- Wittgenstein: La proposition peut représenter la réalité totale (ET. Wittgenstein: Ce qui se dit et ce qui se montre)
- Frege: Les nombres n'appartiennent proprement à aucune réalité du monde extérieur (ET. Frege: Les nombres et les choses)
- Merleau-Ponty : L’apparent et le réel sont ambigus (ET. Merleau-Ponty : L’ambiguïté)
- Lacan : Le réel, le symbolique, l’imaginaire (N. L’Imaginaire)
RELIGION
- Aristote : La métaphysique contre la religion (C. La métaphysique d’Aristote)
- Épicure : Derrière la multitude des religions, quelque chose de stable transparaît : la notion même de divinité (PM. Épicure : La mort n’est rien pour nous)
- Augustin: La distension de l'âme est au coeur de toute expérience religieuse (PM. Augustin: Qu'est-ce que le temps?)
- Descartes : Nous avons en nous une idée de Dieu qu’aucune religion ne nous a inculquée (PM. Descartes : Le Malin Génie)
- Pascal : Ce qui prouve que la religion chrétienne est la vraie religion (PM. Pascal : Faute de mieux; ET. Pascal: Le divertissement; N. L'Ennui)
- Pascal: Contre ceux qui blâment la religion chrétienne au nom de la raison (ET. Pascal: Le pari)
- Spinoza : Le délire religieux (ET. Spinoza: La superstition; N. La Folie)
- Whichcote: Rien n'est aussi foncièrement rationnel que la religion (C. Les platoniciens de Cambridge)
- Hume : C’est la foi dans les miracles qui est le vrai miracle de la religion (ET. Hume : Les miracles)
- Hume : Critique de la « religion naturelle » (ET. Hume : Le pire des mondes)
- Kant : La religion dans les limites de la simple raison (C. La foi chez Kant)
- Hegel : C’est la religion qui détermine le contenu de l’art (C. L’esthétique de Hegel ; N. L’Art)
- Hegel: La religion, c'est le savoir absolu, mais dans l'élément de la représentation (C. La Phénoménologie de l'Esprit III: Le plan de la Phénoménologie de l'Esprit)
- Kierkegaard : Le rapport entre la religion et l’éthique (PM. Kierkegaard : Abraham)
- Marx: La critique de la religion contient en germe la critique du monde (ET. Marx: L'opium du peuple)
- Justification religieuse et justification médicale de la souffrance (N. La Douleur)
- Il est impossible de substituer à l'explication religieuse du monde une explication concurrente de même niveau (C. L'Athéisme)
REPRÉSENTATION
- Platon : Une représentation parfaite se détruirait en tant que représentation (ET. Platon : Le nom et la chose)
- Les Stoïciens : Faire un bon ou un mauvais usage de ses représentations (PM. Épictète : Bien jouer son rôle ; C. La Providence chez les Stoïciens ; N. La Douleur ; N. Les Passions)
- Spinoza : La fonction représentative commune à l’idée et à l’image peut nous faire oublier leur différence d’essence (ET. Spinoza : L’idée, l’image, le mot)
- Kant: Notre représentation sensible n'est aucunement une représentation des choses telles qu'elles sont en soi, mais seulement de la manière dont elles nous apparaissent (ET. Kant: La réalité objective de la géométrie)
- Kant : Agir d’après des lois, agir d’après la représentation des lois (N. Le Caractère ; N. Le Désir ; N. La Forme ; N. La Volonté)
- Kant : Dans le jugement esthétique, ce qui compte n’est pas l’existence de la chose, c’est uniquement sa représentation (N. Le Jeu)
- Fichte: La représentation ne garantit pas d'elle-même la réalité de ce qu'elle représente (ET. Fichte: Notre croyance en la réalité du monde)
- Hegel : L’opposition fondamentale entre « pensée » et « représentation » (C. La Phénoménologie de l’Esprit I : Le chapitre sur la certitude sensible ; C. La Phénoménologie de l’Esprit II : La place de la Phénoménologie de l’Esprit dans le Système de la Science ; C. L’esthétique de Hegel ; N. La Dialectique)
- Schopenhauer : Le monde comme représentation et le monde comme volonté (PM. Schopenhauer : Métaphysique de l’amour ; ET. Schopenhauer : La musique ; N. Le Châtiment ; N. L’Ennui ; N. Le Suicide)
- Wittgenstein: La proposition peut représenter la réalité, mais ne peut représenter ce qui lui permet de représenter la réalité (ET. Wittgenstein: Ce qui se dit et ce qui se montre)
- Carnap: Quel langage ne sacrifie rien de ce qu'il représente? (ET. Carnap: Le langage quantitatif)
- L’idéologie répandue dans nos démocraties est que la démocratie est représentative (C. La démocratie est-elle le pouvoir du peuple?)
SENS, SENSATION, SENSIBILITÉ, SENTIMENT
- Les Épicuriens : La sensation comme critère suprême (PM. Épicure : La mort n’est rien pour nous ; ET. Épicure : Rien d’autre que les corps et le vide ; ET. Epicure: Plaisir et bonheur; ET. Lucrèce : L’évidence des sens ; N. La Douleur ; N. L’Espace ; N. La Matière)
- Platon : Les ambiguïtés du monde sensible (PM. Platon : Les ombres ; ET. Platon : La participation ; N. La Dialectique)
- Aristote : L’âme sensitive des animaux (N. L’Animal)
- Montaigne : La puissance irrationnelle des sens (N. Le Vertige)
- Descartes : La faculté passive de sentir (ET. Descartes : L’existence des choses matérielles)
- Descartes : La vérité spécifique du sentiment, irréductible à la science (PM. Descartes : Le Malin Génie ; N. Le Corps)
- Descartes : Là où manque la pensée manque également la sensation (N. L’Animal)
- Spinoza : L’imitation des sentiments (N. L’Imitation)
- Diderot : L’influence des sens sur la morale (ET. Diderot : La morale des aveugles)
- Hume : Ce n’est pas la raison, c’est un sens moral qui décide du bien ou du mal (ET. Hume: Le jugement moral; N. Les Passions ; N. Le Plaisir ; N. La Raison)
- Kant : Formes de la sensibilité et objectivité de la connaissance (PM. Kant : Le sens des limites ; ET. Kant : La réalité objective de la géométrie)
- Kant : La sensibilité se rapporte à un type de clarté spécifique, auquel l’entendement restera à jamais étranger (PM. Kant : Le sens des limites ; N. L’Espace)
- Kant : Distinguer le bien du mal n’est pas affaire de sentiment, mais de raison (N. Le Plaisir ; N. La Raison)
- Hegel: La certitude sensible, qui prétend être la connaissance la plus riche, la plus concrète, se révèle être la plus pauvre, la plus abstraite (C. La Phénoménologie de l'Esprit I, le chapitre sur la certitude sensible)
- Feuerbach : L’animal est un sensualiste borné, l’homme un sensualiste absolu (Le Plaisir)
SENS, SIGNE, SIGNIFICATION
- Platon : L’inexactitude requise par la fonction référentielle du langage (ET. Platon : Le nom et la chose)
- Descartes : La différence entre réagir à une stimulation et répondre à un sens (N. Le Langage ; N. La Machine)
- Berkeley : Les idées visibles sont les signes des idées tactiles (PM. Berkeley : Où est l’extravagance ? C. Berkeley et les mathématiques ; ET. Berkeley : Signes et choses signifiées ; N. La Distance)
- Schopenhauer : La musique exprime le sens le plus profond (N. La Musique)
- Husserl : La phénoménologie réduit le monde au sens du monde (PM. Husserl : Entre parenthèses; ET. Husserl: L'intentionnalité)
- Russell: "Vrai dans tous les cas" n'a aucun sens pour une proposition: l'expression ne peut s'appliquer qu'à une fonction propositionnelle (ET. Russell: Proposition et fonction propositionnelle)
- Sartre : La fonction des mots n’est pas d’exprimer, mais de signifier (PM. Sartre : Lire et écrire ; N. Le Langage)
- Merleau-Ponty : Le sens n’apparaît qu’à l’intersection des mots (ET. Merleau-Ponty : Le langage et son sens)
- Merleau-Ponty : C’est à partir du corps que le monde prend un sens (N. Le Corps)
- Merleau-Ponty : Le monde, sens de tous les sens (N. Le Monde)
- Ryle: Quand deux termes n'appartiennent pas à la même catégorie, leur conjonction n'a aucun sens, ainsi que leur disjonction (ET. Ryle: L'erreur de catégorie)
- Le prétendu sens de l’histoire est un non-sens (N. L’Histoire)
SUBSTANCE
- Aristote : La science de l’être, science de la substance (C. La métaphysique d’Aristote)
- Démocrite, Épicure, Lucrèce : l’atome anonyme, substance invisible de tout (ET. Épicure : Rien d’autre que les corps et le vide ; N. La Matière)
- Descartes : La théorie de la substance n’obéit pas aux prescriptions du langage, mais aux exigences de la connaissance (ET. Descartes : Deux usages du mot "substance")
- Descartes : Définition stricte de la substance (ET. Descartes : Deux usages du mot "substance")
- Spinoza : Partir de la position de Dieu comme substance (PM. Spinoza : Persévérer dans son être)
- Leibniz: Définition nominale et définition réelle de la substance (ET. Leibniz: La substance individuelle)
- Berkeley : Nos raisons de croire à la matière en tant que genre sont des raisons de ne pas croire à la matière en tant que substance (PM. Berkeley : Où est l’extravagance ? N. La Matière)
- Kant: Ce qui nous donne le permanent correspondant au concept de substance, c'est l'intuition de la matière dans l'espace (C. Le temps chez Kant)
- Bachelard : Le substantialisme, obstacle épistémologique (ET. Bachelard : La substance sans accident ; N. L’Objectivité)
- L’atome des physiciens n’est plus une substance (N. La Matière)
VIE, VIVANT
- Aristote : Le vivant est un être naturel organisé (N. L’Animal)
- Les Stoïciens: Tout être vivant cherche à réaliser sa tendance propre (ET. Epictète: Ce qui dépend de nous, ce qui n'en dépend pas)
- Descartes : La distinction entre inerte et vivant est sans pertinence (N. L’Animal; N. Le Corps ; N. La Machine ; N. Le Monde)
- Descartes: Les actions de la vie ne souffrent aucun délai (ET. Descartes: La résolution)
- Hume : L’adaptation des parties montre que la vie obéit à une condition minimale (ET. Hume : Le pire des mondes)
- Kant : La force qui organise le vivant n’est pas une simple force motrice, mais une force formatrice (N. La Machine)
- Hegel : Risquer sa vie à condition de la conserver (PM. Hegel : Le désir de reconnaissance)
- Schopenhauer : L’absurdité du vouloir-vivre (PM. Schopenhauer : Métaphysique de l’amour ; N. Le Suicide)
- Nietzsche: La vie est créatrice de valeurs (ET. Nietzsche: La morale du troupeau)
- Nietzsche : Le nihilisme, triomphe des valeurs hostiles à la vie (PM. Nietzsche : Aigles et agneaux ; N. Le Progrès)
- Bergson : La durée biologique est une durée créatrice (PM. Bergson : L’idée de néant ; ET. Bachelard : L’expérience, sa réussite, son échec ; ET. Bergson : L’adaptation ; ET. Bergson : Le possible et le réel ; N. L’Angoisse ; N. Le Temps)
- Jonas : L’objet de notre responsabilité est la vie dans ce qu’elle a de plus vulnérable (N. La Responsabilité)
- Seuls les êtres vivants ont des problèmes à résoudre et peuvent donc être dits « intelligents » (N. L’Intelligence)
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